En 2021, le taxi demeure l’un des moyens de transport privilégiés des Français. Cela démontre la potentialité économique de ce secteur. Cependant, devenir chauffeur de taxi n’est pas toujours rentable pour tout le monde. En effet, il est nécessaire de disposer de certaines compétences pour réussir dans ce domaine. Tour d’horizon sur les astuces pour faire prospérer une entreprise de taxi.
Les conditions requises pour devenir chauffeur de taxi
Quelques conditions sont essentielles pour devenir conducteur de taxi. Vous devez vous assurer de tous les remplir avant de vous lancer dans votre projet.
Les critères d’éligibilité
Il est possible de rentabiliser une entreprise de taxi, malgré les problèmes rencontrés par ce secteur (embouteillages, apparition du covoiturage, etc.). Pour être chauffeur de taxi, vous devez respecter les conditions suivantes :
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- Être titulaire d’un permis de conduire de catégorie B depuis 3 ans minimum ;
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- Ne pas avoir commis d’infractions susceptibles d’entraîner un retrait de permis de conduire (conduite en état d’ivresse, délit de fuite, etc.) ;
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- Ne pas avoir été condamné à des peines correctionnelles ou criminelles d’au moins 6 mois de prison ;
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- Être déclaré apte à la suite d’une visite médicale réalisé par un médecin agréé par la préfecture.
La carte professionnelle
La carte professionnelle est un impératif administratif à respecter, si vous souhaitez devenir chauffeur de taxi. Pour l’avoir, vous devez passer un examen organisé par la chambre des métiers et de l’artisanat (CMA). La liste des documents nécessaire pour l’inscription est disponible auprès de votre préfecture.
Maximisez vos chances de réussite en suivant une formation préparatoire, qui vous coûtera entre 2000 et 3000 euros. En cas de succès, la préfecture vous enverra sous trois mois votre carte professionnelle.
La licence
La licence est un document nécessaire pour pouvoir exercer librement la profession de chauffeur de taxi. Elle vous permet de stationner votre véhicule dans les emplacements prévus pour les taxis.
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- Obtention d’une nouvelle licence :
Une nouvelle licence s’obtient auprès de votre mairie. Vous devez vous inscrire sur une liste d’attente pour faire votre demande. Notez que cette inscription n’est valable que pendant un an. Aussi, vous devez effectuer un renouvellement en cas de besoin. Sachez également que le délai d’attente peut être long (de l’ordre de plusieurs mois, voire des années), et que la préfecture n’en délivre que très peu annuellement.
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- Reprise d’une ancienne licence :
Le délai d’attente pour l’obtention d’une nouvelle licence pouvant être long, il est possible d’en acquérir une auprès d’un chauffeur retraité. Cependant, il est important de savoir que le coût d’une reprise peut être plus élevé que celui d’une nouvelle licence. De plus, il y a lieu de noter que les licences délivrées à partir du 1er octobre 2014 ne peuvent faire pas faire l’objet d’une cession.
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- Location-gérance d’une licence :
Pour ceux n’ayant pas les fonds nécessaires pour reprendre une licence, mais ne veulent pas attendre l’obtention d’une nouvelle, une troisième option est possible. En effet, vous pouvez choisir de devenir un locataire-gérant, moyennant une commission pour le propriétaire de la licence.
Le choix du statut
La détermination du statut de votre entreprise de taxi est importante, si vous souhaitez vous lancer seul dans l’aventure. Vous pouvez par exemple choisir d’être auto-entrepreneur. Ainsi, vous ne serez pas obligé de tenir une comptabilité. Les cotisations seront prélevées en fonction du chiffre d’affaires réalisé. Sachez toutefois que celui-ci est limité à 72500 euros pour ce type de société.
Toutefois, le statut d’auto-entrepreneur n’est pas toujours approprié, en raison des charges élevées que vous aurez à supporter. De surcroît, l’absence de comptabilité rend difficile la détermination du montant exact des frais liés au véhicule (entretien, carburant, réparations, etc.). Cela peut poser problème en cas de besoin de financement, car le chauffeur de taxi aura du mal à démontrer sa rentabilité.
Si vous êtes indépendant, la création d’une EURL ou d’une SASU conviendra mieux. De plus, cela vous permettra d’évoluer progressivement vers une SARL.