L’ambulancier est un transporteur spécialisé et un auxiliaire sanitaire. Il est responsable du confort et de la santé des patients qu’il transporte. Ce métier est donc loin d’être facile ! La fonction ne requiert pas de diplôme spécifique. Pourtant, pour pouvoir secourir les malades dans les plus brefs délais, l’ambulancier doit avoir certaines qualifications. Comment devenir un ambulancier ? Faut-il avoir le bac ? Quelle formation suivre ? Les réponses dans ce dossier !
Le métier d’ambulancier en quelques lignes
Ambulancier, voici une profession qui ne connaît pas la crise. De nombreuses opportunités s’offrent à ces auxiliaires de santé, que ce soit dans le secteur public ou privé. Voilà déjà une bonne raison de devenir ambulancier. Le travail de ce professionnel consiste à transporter des malades ou des blessés au moyen d’un véhicule spécialement adapté : ambulance VSL ou taxi VSL par exemple. Il assure, sur prescription médicale ou en cas d’urgence médicale, le déplacement du malade vers ou depuis l’hôpital, pour des raisons de soins ou de diagnostic. Ce transporteur spécialisé connaît l’état d’urgence des patients. En effet, il se renseigne sur le degré de gravité des malades et leurs types de blessures auprès de la structure pour laquelle il travaille : hôpital, Croix-Rouge, compagnie de transport sanitaire telle que les AMBULANCES GAVEL à Rinxent. Au service des patients, il les aide à se rendre jusqu’au véhicule, au besoin en leur transportant sur un brancard. Il veille à leur confort durant le trajet et peut même intervenir en cas d’urgence pour prodiguer les premiers secours.
Les compétences et les qualités requises pour devenir ambulancier
Des qualités d’écoute et de patience sont indispensables à la profession d’ambulancier. En contact permanent avec les personnes blessées ou handicapées, il doit se montrer disponible et toujours rassurant. Il doit être un bon conducteur ; savoir conduire rapidement tout en restant vigilant et en s’assurant du confort du malade ou du blessé transporté. L’ambulancier doit également maîtriser les gestes de premiers secours en cas de besoin. Il assiste le patient dès son arrivée dans l’ambulance et jusqu’à sa prise en charge. Pour cela, l’ambulancier doit réagir avec calme, sang-froid et compréhension. Il doit être en mesure de gérer les pics de stress de façon rapide. À l’arrivée, il transmet les informations concernant l’état du patient au personnel soignant. Une solide résistance physique et une capacité à s’adapter aux changements ainsi qu’aux horaires de nuit sont aussi nécessaires. L’ambulancier doit disposer d’un certificat médical de non-contre-indications à la profession d’ambulancier délivré par un médecin agréé.
Études et diplômes : le bac est-il obligatoire ?
Pour exercer le métier d’ambulancier, le diplôme d’État d’ambulancier (DEA), niveau CAP, est obligatoire. La plupart des ambulanciers sont titulaires du bac. À noter que ce diplôme n’est pas obligatoire pour exercer cette profession. Il est, pourtant, recommandé d’avoir au moins un niveau de la classe de 3ème pour suivre la formation et obtenir par la suite le diplôme de DEA. En effet, ce diplôme peut être préparé sans condition de niveau d’étude. Un diplôme du secteur sanitaire ou social à l’exemple d’un CAP pourrait aussi constituer un atout pour le candidat.
Pour devenir ambulancier, le candidat peut se former auprès d’un centre de formation privé ou public. Les pré-requis obligatoires pour l’entrée en formation sont :
– un permis B depuis au moins 3 ans,
– Une attestation de formation aux premiers secours d’urgence de niveau 1 ou un certificat équivalent,
– une attestation de la préfecture d’aptitude à la conduite d’ambulance,
– un certificat médical de non-contre-indications à la profession d’ambulancier délivré par un médecin agréé ainsi qu’un certificat médical de vaccinations à jour.
Le recrutement des ambulanciers se fait par le biais d’épreuves écrites (français et arithmétique), sur titres de catégorie C, puis par un oral d’admission.