Si vous aimez conduire et que vous avez un bon sens du relationnel, alors vous pouvez devenir chauffeur de luxe. En effet, aucune formation préalable n’est requise. Cependant, vous devez tout de même posséder quelques qualités comme une bonne présentation, ou encore les bonnes manières. De plus, vous devrez définir votre statut juridique, car cela aura des impacts sur votre régime fiscal et social.
Un chauffeur de luxe : qu’est-ce que c’est ?
Aussi connu sous le nom de chauffeur de maître et de chauffeur privé, le chauffeur de luxe est au service d’une clientèle aisée. Celle-ci est composée essentiellement d’hommes ou de femmes d’affaires, de touristes, de particuliers et de cadres d’entreprise. Le chauffeur de maître accompagne ses clients dans chacun de leurs déplacements et leur indique les meilleurs endroits de la ville. Il peut aussi engager la conversation avec eux s’ils le désirent. Il arrive que le chauffeur de luxe soit rattaché à une entreprise pour le transport des dirigeants. On parle alors de chauffeur de direction.
À noter que le métier de chauffeur de luxe est souvent confondu avec d’autres professions, comme chauffeur de taxi ou chauffeur VTC. La différence est que le taxi et le VTC exercent dans le transport public pour des personnes privées. Leurs prestations se limitent essentiellement à conduire leurs clients à leur destination. Ainsi, le chauffeur privé a des responsabilités plus importantes. Il ne se contente pas de transporter ses clients d’un endroit à l’autre.
Quelles sont les qualités requises pour exercer cette profession ?
Pour devenir chauffeur de luxe, plusieurs qualités sont requises. Tout d’abord, il faut être un bon conducteur et aimer conduire. Le chauffeur de luxe doit avoir une bonne maîtrise du volant, ainsi qu’un bon comportement sur la route. Ainsi, le chauffeur privé doit, par exemple, éviter de rouler trop vite et respecter les règles du code de la route. En outre, il doit avoir une bonne connaissance de la ville.
Ensuite, le chauffeur de maître doit être présentable. N’oubliez pas que sa clientèle est composée de personnes aisées pour qui l’apparence est les bonnes manières ont une importance particulière. À cela s’ajoute un bon sens du relationnel. En effet, les clients ont des tempéraments différents. Si certains sont plus gentils et compréhensifs, d’autres peuvent se montrer exigeants. Il est important de savoir servir chacun en gardant son calme. De plus, sachez que certains clients apprécient les conversations en voiture. Vous devez donc avoir un bon sens du contact.
Quel est le meilleur statut juridique pour devenir chauffeur de luxe ?
En ce qui concerne le statut juridique de votre entreprise de transport de luxe, vous avez le choix entre la micro-entreprise, l’entreprise individuelle et la société commerciale. Le statut de micro-entreprise est très avantageux pour ce type d’activité. En effet, elle peut être créée rapidement et à des coûts peu élevés. De plus, cela vous permettra de profiter d’un allègement concernant les obligations comptables et fiscales. Il vous suffit de disposer d’un livre de dépenses et de recettes à jour, et de déclarer tous les mois ou tous les trimestres votre chiffre d’affaires.
Pour ce qui est de l’entreprise individuelle, vous avez le choix entre l’entreprise individuelle classique (EI) et l’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL). Elle vous permet de protéger vos biens personnels. De plus, le montant de votre chiffre d’affaires n’est pas limité et vous aurez la possibilité de déduire vos charges. En outre, vous avez le choix entre une taxation à l’impôt sur les revenus et sur les sociétés. Ainsi, vous relèverez du statut de travailleur non salarié.
Quant à la société commerciale unipersonnelle, elle vous permet de vous rémunérer ou de vous verser des dividendes. De plus, vous avez le choix entre l’impôt sur les revenus et l’impôt sur la société, pour la fiscalité. Votre société peut être une SASU ou une EURL. Pour la première, le président est considéré comme un assimilé salarié, tandis que pour le second, le gérant est un TNS.
